Parlons d'Images # 4 : La fiction à la télévision : téléfilms ou films de télévision ?
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Date : mardi 14 décembre 2010
Lieu : Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (Salle Nemo) - Angoulême
Public : étudiants et professionnels de l’image
Réservation : coddos@magelis.org ou au 05 45 38 51 50

Soirée proposée par le Pôle Image Magelis, le Pôle d’Education à l’Image de la Région Poitou-Charentes, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, le Centre Départemental de Documentation Pédagogique et l’Inspection Académique de la Charente dans le cadre de l’opération Imag’Ecoles.
  

Alors que le cinéma était il y a peu encore considéré comme un produit d’appel dans la programmation des chaînes hertziennes, son audience s’infléchit aujourd’hui au profit des téléfilms. Les films de fiction tournés par la télévision rencontrent en effet de plus en plus de succès, ces dernières années.

Mais qu’entend-on au juste par téléfilm ? Quel est le paysage actuel des téléfilms sur les chaînes françaises ? Qu’est-ce qui les différencie ou les rapproche des films de cinéma ? Y a-t-il décalage entre les attentes du téléspectateur et celle du spectateur ? Si, en effet, le téléfilm est nettement dévalorisé au regard du cinéma, certains films réalisés pour la télévision s’invitent pourtant au cinéma avec succès. Ne doivent-ils pas cette réussite, pensent certains, à la force de leurs sujets plus qu’à leur langage et à leur esthétique, qui restent propres au format télévisuel ?

Quatre professionnels et spécialistes de la création à la télévision apporteront leurs regards sur ces questions et en débattront avec le public.


La conférence sera suivie d’une collation puis du téléfilm "Les Amants Naufragés" de Jean-Christophe Delpias (France 2010 – 1H30) avec Robinson Stévenin, Jennifer Decker, Simon Abkarian... Ce téléfilm a reçu le Label de la Région Poitou-Charentes remis par les animateurs culturels des lycées de Poitou-Charentes lors du Festival 2010 de la Fiction TV de La Rochelle.

"Stan est en train d’acheter une arme. Il est résolu à abattre l’amant de sa femme et ne lui reste qu’un détail léger à régler : découvrir son identité. Car, bien que Stan n’ait de preuve, Mathilde est trop belle, trop légère et trop entourée d’hommes pour qu’il en soit autrement. De plus, il y a tous ces petits signes qui ne trompent pas. A moins qu’au contraire tous ceux-ci ne soient que coïncidences et paranoïa ?..."